Tartécourt

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Tartécourt
Tartécourt
L'église Saint-Charles.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes des Hauts du Val de Saône
Maire
Mandat
Patrick Lamarre
2020-2026
Code postal 70500
Code commune 70496
Démographie
Population
municipale
26 hab. (2021 en diminution de 18,75 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 50′ 23″ nord, 5° 58′ 56″ est
Altitude Min. 219 m
Max. 299 m
Superficie 2,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vesoul
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Jussey
Législatives Première circonscription
Localisation
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Tartécourt
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Tartécourt

Tartécourt est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Tartécourt se trouve en Haute-Saône et appartient au canton de Jussey, village situé à 10 km.

Le village est traversé par la route départementale n° 20 qui va de Magny-lès-Jussey à Port-sur-Saône.

La Ranguine ou ruisseau de la Tuilerie, venant de Magny-lès-Jussey passe derrière le village et se dirige vers Venisey.

La superficie du village est de 229 hectares dont 83 hectares de bois communaux et 22 hectares de bois appartenant à des particuliers.

Il existe deux zones d'habitations dont une ferme appelée Ferme de Bellevue située à environ 2 km du village à une altitude de 280 mètres, où vit la dernière famille d'agriculteurs qui subsiste à Tartécourt.

La superficie des zones agricoles utilisées est de 106 hectares.

Le village a une altitude de 225 mètres.

Communes avoisinantes[modifier | modifier le code]

Magny-lès-Jussey à 3 km, au nord ; Venisey à 1,5 km, à l'est ; Cendrecourt à 7 km, à l'ouest ; Montureux-lès-Baulay à 7 km, au sud.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 965 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Venisey », sur la commune de Venisey à 1 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 850,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,4 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Tartécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46 %), prairies (34,8 %), terres arables (19,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune vient d'un nom de personne d'origine germanique "TRITO" employé avec l'appellatif ancien français "Cort/Court" du latin "curtius" (ferme fortifiée).

Toponymie :

  • Tritecort en 1225
  • Treitecort en 1256
  • Tertecoriat en 1430
  • Tertecourt en 1538
  • Tartecourt en 1539

Les habitants de Tartécourt ne portent pas encore de nom spécifique.

Histoire[modifier | modifier le code]

Tartécourt appartenait à l'abbaye de Cherlieu et en partie à la seigneurie de Montureux-lès-Baulay. En 1268, Liebaud de Bauffremont se dit seigneur de Bulgnéville, Senoncourt et Tartécourt. Le village ne figure pas dans le tableau qui en 1614, fut dressé pour le département des Contingents dus à la milice provinciale par les communautés établies.

C'est qu'alors y existaient seulement les deux ou trois meix[Quoi ?] que l'abbaye y avait fait bâtir au milieu des bois pour le logement des colons picards qu'elle y avait installés.

Le nombre des baraques s'étaient augmenté à mesure qu'avançaient les travaux de défrichement et ainsi se forma le village.

En fait, le village actuel semble avoir pour origine les maisons des ouvriers qui travaillaient au haut fourneau situé à l'emplacement du moulin près d'une grange de l'abbaye de Cherlieu. Ce haut fourneau installé par les moines dès 1730 fut transporté ensuite en 1781 à Betaucourt. Il n'en reste rien et seuls de gros amas de scories en indiquent l'emplacement.

Nombre d'habitants morts à la Première Guerre mondiale : 5.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

Tartécourt fait partie depuis la Révolution française du canton de Jussey. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, celui-ci s'est étendu, passant de 22 à 65 communes[14].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la petite communauté de communes du Pays jusséen, intercommunalité créée au et qui regroupait environ 4 300 habitants en 2009.

L'article 35 de la loi n° 2010-1563 du [15] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyait d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants.

Dans ce cadre, le schéma départemental de coopération intercommunale a prévu la fusion cette intercommunalité avec d'autres, et l'intégration à la nouvelle structure de communes restées jusqu'alors isolées[16]. Cette fusion, effective le , a permis la création de la communauté de communes des Hauts du val de Saône, à laquelle la commune est désormais membre.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1989 En cours Patrick Lamarre   Réélu pour le mandat 2014-2020[17]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

En 2021, la commune comptait 26 habitants[Note 4], en diminution de 18,75 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
106147155126143142154145139
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
11211912611710683918375
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
768380716057564835
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
382622262825373934
2017 2021 - - - - - - -
2726-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Tartécourt et Venisey », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Venisey », sur la commune de Venisey - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Venisey », sur la commune de Venisey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vesoul », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
  16. « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011, portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 5.
  17. « Patrick Lamarre, maire », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.